Pour une rentrée sans heurt
Plum'Art Édition de septembre 2006
Voir :

sous le feu du
festival de la correspondance
le 8 juillet 2006 à Grignan
Rencontre avec... Nicolas Witkowski
"La hommes et les femmes ne recherchent pas les mêmes choses." (N. Witkowski)

Galerie de portraits qu'on peut lire comme autant de bonnes nouvelles, Trop belles pour le Nobel use du mérite des femmes en sciences pour bousculer les remparts de la domination masculine. Et c'est un homme qui se colle à l'exercice : Nicolas Witkowski. Faut dire que le bougre est un habitué du genre, prompt comme d'autres à défendre le sexe dit faible (et qu'il vaudrait mieux qualifier de fiable d'ailleurs).
Invité partout où le politiquement féminin-correct doit être défendu, Nicolas assaisonne son propos de fines provocations tout en surveillant comment réagit son auditoire.
A Grignan, public de femmes essentiellement, et même très majoritairement pour entendre et questionner un Witkowski qui s'exprime comme il écrit, c'est-à-dire clairement. Witkowski est donc auteur à rencontrer encore, probablement.

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Écrire comme... Michel Houellebecq en poésie

"...Mon père était un con solitaire et barbare ; ivre de déception, seul devant sa télé,.... " (M.Houellebecq).
Tirés du poème Non réconcilé ( in La poursuite du bonheur ) , ces 2 vers de Houellebecq permettent de comprendre la façon dont l'auteur aime à construire la rime : point de quatrains lissés et convenus ; avec lui la poésie s'articule sous ses contours les plus abrupts. Le vers s'y montre volontiers prose ou dialogue, chargé de mots contemporains. Houellebecq en poésie raconte toujours un récit, une histoire entière à trancher. A la fin de ses poèmes une ligne vient toujours donner la sentence à la rime, et ça, si ce n'est du talent c'est au moins une prouesse.

Et hop ...appliquons la recette :
Son frère était souillon militaire et avare, Puant la retenue de ses sous bien comptés. Il avalait des flans, facile et sans égard, Par dizaines en effroi s'ils étaient périmés. On l'a toujours tenu pour un sot qu'on évite. La pensée de le fuir j'avoue nous convenait. Il ne renonçait pas ni aux cours ni aux titres, Sauf au prix d'une action tandis qu'il mangerait.
Il creva en novembre le seuil du bénéfice, Qui retournait ses flans et mieux ses intérêts. Tous les jours du marché on misait qu'il dévisse, Juste assez pour gagner sur son éternité. Enfin sa côte chût au moment d'un dessert. Le souillon nous laissait de quoi régurgiter Ses pots froids renversés sans le dégoût amer De nous savoir flanqués de ses lots si dorés.

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le corps à l'affiche
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Tribal marketing.
Offrir du lien plus que du bien, telle est la stratégie publicitaire mise en place pour la rentrée. Piercing et tatouage ayant déjà conforté la tendance, il faut faire corps avec sa marque de fabrique.

Coup de peau pour les annonceurs !
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Évocation de l'habit dont le corps n'a gardé que les motifs pour cette publicité des solaires DIESEL. L'appropriation du produit atteint ici l'identité même du client. Stratégie de Com juteuse pour ce fabriquant dont on ne manquera pas de guetter les prochains marquages.

Ci contre : Diesel (in Vogue été 2006)

Porter la marque du clan
Par delà la punk attitude qui nous métallise encore les chairs. Par delà le piercing qui ajoute pierres précieuses à ses chromes. Et par delà le tatoo furtif ou indélébile, voici qu'arrive la scarification dont la pub n'a encore rien fait. Courage...ça va faire mal !

nbv


21 ans plus tôt, l'agence LINTAS affiche pour PENTEL BALL un visuel conforme à tous les critères du tribal marketing d'aujourd'hui.
Cette campagne ne visait pourtant pas à créer un groupe social ou communautaire autour d'un produit. Il s'agissait d'ancrer le produit dans la nature quotidienne des hommes et de le doter de qualités durables.

Ci-contre : photo David Gray
campagne Pentel Ball. (été 1985)

Françoise Simpère Auteur à suivre
"Les latitudes amoureuses "

Exploration du désir.
Sous forme de carnet de voyage et de lettres envoyées à David, Alice rend compte des vibrations de la rencontre quand les chairs sont joyeuses. Écriture légère et sans trouble dans cet ouvrage épicé ; c'est pourquoi on ne s'ennuie pas à traverser ces pages où la manière de conter le plaisir est volontiers amusante.
Éditions Pocket 182p. ISBN 2-266-13756-5

Roseline Millet Auteur à s'enfuir
Méthode de révison à l'usage du couple en déserrance érotique, l'ouvrage de cette Millet ne risque pas de vous faire approcher la moindre jouissance. Les pages de Roseline ont beau promettre de sublimer la libido, la mission est ratée tant elle est grossière. Et pour couronner le tout, le style fable forcée est d'un médiocre affligeant. On s'étonne que ce désastre a su se trouver éditeur !

Ne pas lire de Roseline " Les habitudes amoureuses " surtout pas.

Poésie : 3 sites qui s'illustrent
sites poésie des éditions antérieures ici

Guy Chouraqui et ses billets d'humeur

Site d'un funambule inclassable. Philosophe, universitaire et impertinent, Guy ne se retient pas d'écrire la farce existentielle, et aussi des vers...libres forcément.
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Cathy Garcia en poésie vive et dérivés sans frontière

Écran de la revue Nouveaux délits, on y visite des bulletins de complicité tirés de Syrie, du Canada, d'Algérie et de France. Belles illustrations pour voyages textuels.
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Louise Warren et sa collection de lumières

Poésies portées sur l'art visuel théâtral au Québec, en Colombie, en Nouvelle Zélande, au Vénézuela, en Belgique...